Le béton dans la construction routière
Dans la construction routière, le béton se révèle être un choix optimal, en particulier dans des situations à fortes sollicitations. Comparé à l’asphalte, le béton se distingue par son épaisseur supérieure, qui le rend nettement plus résistant. Le béton est utilisé dans diverse applications, telles que les voies réservées aux véhicules utilitaires sur les autoroutes, les aires de repos, les terminaux de bus, les giratoires, les zones industrielles et les installations militaires, pour ne citer que quelques exemples. La résistance des revêtements en béton est reconnue et incontestée en Suisse. C’est en particulier pour les giratoires que cette technique de construction est devenue une pratique presque exclusive. Elle est également privilégiée pour les chaussées des arrêts de bus. Malgré ces avantages, l’asphalte est souvent utilisée dans la construction routière, même si les coûts de construction et l’évolution du bruit dans le trafic continu posent fréquemment problème. Grâce aux progrès de la construction en béton, il existe désormais des chaussées en béton lavé prometteuses telles que la route de desserte d’environ 470 mètres de long qui mène à la cimenterie d’Untervaz (Fig. 1). Dès 2017, l’exemple de cette route d’Untervaz située dans les Grisons a permis de lever certains doutes quant à la rentabilité des routes en béton et de contredire leurs effets négatifs possibles sur l’acoustique. Quelles en sont les raisons? Afin de réduire le bruit de roulement des pneus et d’améliorer l’adhérence, le revêtement en béton doit disposer d’une texture rugosifiée. Parallèlement à cela, la texture doit être aussi régulière que possible et présenter une rugosité optimale, afin de solliciter au minimum les pneus lors du roulement. Parmi tous les types de surfaces en béton actuellement fabriqués, le béton lavé est depuis longtemps considéré comme une variante silencieuse. Les surfaces de chaussée avec une finition au balai génèrent un niveau de pression acoustique nettement plus élevé.